Sanda M’Tar, ancienne collaboratrice de Xelya, est arrivée en tant qu’alternante en marketing, puis a été recrutée en tant que commerciale. Durant son parcours chez Xelya, elle a vécu la transition d’une organisation traditionnelle vers un modèle disruptif, loin de la pyramide hiérarchique traditionnelle, appelé Bien-Être et Croissance (BEEC).
Elle se confie sur cette expérience qui l’a profondément marquée : « Au début, c’était un peu nouveau pour tout le monde. J’avais un sentiment de mystère, me demandant ce qui m’attendait. Mais finalement, cette expérience m’a permis de me révéler. »
Grâce à l’organisation BEEC, Sanda a pu évoluer professionnellement et explorer de nouvelles compétences. « J’ai commencé dans l’équipe marketing, et grâce à cette nouvelle organisation, j’ai trouvé ma place. J’ai surtout développé des compétences que je n’avais pas encore, en évoluant vers un rôle plus commercial. »
Les rôles assumés par Sanda
L’organisation BEEC de Xelya fonctionne sans manager, mais où le management est réparti entre plusieurs référents élus pour un an. Au sein de son équipe autonome, Sanda a pris plusieurs rôles :
- Référente bien-être : « Mon rôle principal était de créer une harmonie et proximité entre les collaborateurs, surtout quand on travaille principalement à distance. »
- Référente parcours : « J’accompagnais les collaborateurs dans leur montée en compétences, que ce soit par des formations internes ou externes, en fonction de leurs besoins. »
- Responsable de la communauté commerce : « Mon rôle était d’animer l’équipe, de créer des synergies, surtout avec le télétravail. Il était important de trouver des moyens de rester proches, de se motiver entre commerciaux, de se challenger et de travailler sur des projets communs. »
Les défis et les apprentissages
Sanda évoque les défis rencontrés, notamment liés à son jeune âge : « Je me demandais si j’étais légitime pour prendre ce rôle, car je n’avais pas forcément beaucoup d’expérience. Avec mon jeune âge, je me posais la question : est-ce que je peux être référente bien-être par rapport à d’autres personnes de l’équipe qui avaient beaucoup plus d’expérience ? »
Cependant, le soutien de l’organisation lui a permis de surmonter ces doutes. « On m’a même dit : ‘Ce n’est pas parce que tu es jeune que tu es moins légitime qu’une autre personne.’ J’ai été formée, accompagnée à travers plusieurs formations pour apprendre à bien vivre en équipe, à savoir bien communiquer pour éviter de froisser qui que ce soit. »
Le télétravail : avantages et limites
Si le télétravail à 100% a apporté des avantages, Sanda souligne aussi ses limites, notamment pour les jeunes collaborateurs :« Pour moi, c’était un peu différent, notamment à cause de mon jeune âge et de mon arrivée à Paris. J’avais perdu mes repères, et j’avais besoin de proximité, là où d’autres trouvaient le télétravail plus avantageux. »
Ce manque de proximité a été l’une des raisons qui l’ont poussée à quitter Xelya : « C’était principalement le manque de proximité. Le télétravail est quelque chose de très bien, mais je pense qu’il est adapté à certaines phases de la vie. À ce moment-là, je n’étais pas prête à vivre ça en permanence. »
À propos du podcast Résonances
Résonances est un podcast animé par Sarah Cruveillé, dédié à l’exploration de l’expérience collaborateur et des nouvelles méthodes de travail.